En apparence rien unit Mozart et Chostakovitch : finesse lumineuse du classicisme viennois d’un côté, noirceur profonde de la Russie soviétique de l’autre. Mais malgré les époques et les contextes, les orages intérieurs de ces deux créateurs de génie peuvent tracer un trait d’union secret entre leur art. Mozart a en effet toujours senti vibrer en lui cette révolte et ce romantisme qui tardait à s’exprimer à son époque, une époque où le compositeur ne demeurait qu’un serviteur de ses nobles commanditaires. L’asservissement a également été vécu par Chostakovitch, compositeur brillantissime dont les talents de symphoniste sont censurés par le stalinisme.
Dans sa musique sombre prolifère les messages secrets du désir de liberté des artistes. L’orchestre tout entier se fait l’écho de leurs passions, avec ses mélodies solitaires poignantes et ses élans collectifs.

 

L'Orchestre National d'Ile de France :

"Partout et pour tous en Île-de-France"
Telle est la devise de l’Orchestre national d’Île-de-France, qui fait vivre le répertoire symphonique sur tout le territoire francilien et le place à la portée de tous. Résident à la Philharmonie de Paris, l’orchestre, formé de 95 musiciens permanents, donne chaque saison une centaine de concerts sur tout le territoire et offre ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant quatre siècles de musique. Menant une politique artistique ambitieuse et ouverte, nourrie de collaborations régulières avec de nombreux artistes venus d’horizons divers, il promeut et soutient la création contemporaine en accueillant des compositeurs en résidence tels qu’Anna Clyne, Dai Fujikura ou encore Guillaume Connesson, pour des commandes d’œuvres symphoniques, de spectacles lyriques ou de contes musicaux qui viennent enrichir son répertoire.