JE SUIS TROP VERT

David Lescot – Compagnie du Kaïros

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Un semaine en classe verte ! David Lescot poursuit son écriture des joies, des angoisses et diversité des sentiments des pré-ados. Effet comique garanti et cours sur l’agriculture raisonnée en prime.

Jeune public

Dimanche 15 mars 2026 · 16h00

NECC

Durée : 1h
Tout public à partir de 8 ans

Tarif plein 12€
Tarif moins de 14 ans 10€

+ Rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation

Représentations scolaires :
lun. 16 mars à 10h et 14h30

Avec ses camarades de 6^èmeD, un jeune garçon part en classe verte. Entre apprentissage social et prise de conscience écologique, il découvre la vie à la ferme et les travaux agricoles, et ce n’est pas de la tarte ! Pendant son absence, sa petite sœur de trois ans lutte contre le réchauffement climatique en éteignant tous les radiateurs en plein novembre…
Militante et drôle, dotée d’un sens de la réplique, la pièce se déroule dans une sorte de boîte à jouer aussi sobre qu’ingénieuse, semée de trappes et d’ouvertures passant de la classe au bus, au réfectoire et à l’étable en un clin d’œil. Les trois comédiennes jouent en plongeant sous la scène, réapparaissant l’instant d’après autrement, tout en assurant les bruitages. La classe verte, une nouvelle étape pour grandir, créée avec beaucoup d’humour, de tendresse et de fines observations.

Note d’intention

« Je suis trop vert est la suite de J’ai trop d’amis, qui faisait suite à J’ai trop peur. Après l’été passé à appréhender dans l’angoisse son entrée en sixième (J’ai trop peur), après les premiers jours de cette nouvelle vie scolaire et sociale (J’ai trop d’amis), le personnage « Moi », jeune collégien, poursuit son apprentissage de la 6^e, cette époque charnière de la vie : cette fois on l’envoie en classe verte.

D’abord très déçu d’être séparé de ses camarades préférés, à Marelet-le-Puiseux, une petite bourgade très rurale. Il est hébergé dans une famille de paysans à la tête d’une petite exploitation agricole. Moi découvre la vie rurale, beaucoup moins calme qu’il le pensait : lui qui s’apprêtait à s’ennuyer, il va surtout devoir survivre dans un milieu âpre, rude, beaucoup plus bruyant que prévu, fait de levers aux aurores, du rapport direct et brutal avec la terre et les éléments, et même (car il n’est pas question de ne pas participer au travail à la ferme) de tâches harassantes et dangereuses au contact des bêtes ou des machines agraires. Il est guidé dans cette vie nouvelle par Valérie, la fille de la famille, qui a son âge, et qui ne le ménage pas dans cette initiation. Mais le monde rural lui fait aussi découvrir la nature, la vraie, et il rentrera chez lui avec un regard critique sur la superficialité et les mirages de l’existence urbaine et de la société de consommation où il avait grandi jusqu’alors.

Dispositif scénique : une sorte de boîte à jouer semée de trappes et d’ouvertures, propre à camper et à défaire toutes sortes de lieux en quelques secondes.

L’originalité de la distribution tient du fait que les trois comédiennes sait interpréter tous les rôles de la pièce, ce qui crée un nombre incalculables de combinaisons possibles. «

Distribution

Texte et mise en scène : David Lescot
Scénographie : François Gauthier-Lafaye
Lumières : Juliette Besançon
Assistante à la mise en scène : Mona Taïbi
Costumes : Mariane Delayre
Accessoires : Elisa Couvert
Avec (en alternance) : Lyn Thibault, Elise Marie, Sarah Brannens, Lia Khizioua-Ibanez, Camille Bernon, Marion Verstraeten

Mentions obligatoires

Merci à Anthony Capelli pour ses conseils et ses talents inégalables dans le domaine de la musique électronique.
Production Cie du Kaïros Coproduction Théâtre de la Ville – Paris
La Compagnie du Kaïros est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France.

Le texte de la pièce est édité aux Editions des Solitaires Intempestifs